INSULA INSULA Ces fresques réalisées par Wide, Nattosito et Persu du collectif 100 Pression illustrent l’évolution du bâtiment Insula depuis les années 60. L’histoire de ce lieu, ce sont les chantiers navals, dans les années 60-70, puis l’extension et la réhabilitation de cet immeuble construit en 1972 pour l’entreprise Alstom. Les 3 murs donnant dans le hall d’entrée nous montrent ainsi ce passé naval d’Alstom avec des navires reproduits à partir d’archives photos retravaillées. On peut y voir face à l’accueil le dernier navire construit par les chantiers Dubigeon, dont le départ le 3 juillet 1987 marqua la fin de la construction navale à Nantes. La réhabilitation du bâtiment s’étant faite sur le principe de l’Upcycling (récupérer des objets et produits usagés pour les valoriser en leur donnant une vie plus qualitative), la nature y a progressivement repris ses droits. Des illustrations de la faune et de la flore des bords de Loire y côtoient celles de navires et du monde ouvrier. Des motifs de trames verticales rappelant la façade carrossée en inox plissé font trait d’union entre ce passé, ce présent et ce futur. Au niveau des couleurs, des gammes de bleu et d’orange évoquent l’eau, le bleu de travail de l’ouvrier, la rouille, la flamme du chalumeau… Sur le mur et les vitres donnant sur la rue, 2 typographies, l’une moderne et l’autre plus ancienne, imbriquées entre elles créent encore une fois ce lien entre les différentes époques du bâtiment. Rappelant l’esthétique de celui-ci, des trames verticales sur la vitre créent une illusion d’optique grâce au mouvement des passants. Ainsi les 2 typographies du mot Insula apparaissent successivement, comme un mélange des temps, selon le principe de la scanimation. INSULA – NANTES – 2022 INSULA – 2022 INSULA – 2022 INSULA – 2022 INSULA – 2022 INSULA – 2022

LE HANGAR Le Collectif 100 Pression a été sollicité par le skatepark Le Hangar à Nantes pour créer une oeuvre originale colorée de 50 mètres sur 5 ! Les 6 artistes du collectif ont donc collaborer sur cette réalisation pour composer une fresque aux formes rappelant les modules, aux motifs et références aux sports de glisse. LE HANGAR – Nantes – 2022 LE HANGAR – Nantes – 2022 LE HANGAR – Nantes – 2022 LE HANGAR – Nantes – 2022 LE HANGAR – Nantes – 2022 LE HANGAR – Nantes – 2022 LE HANGAR – Nantes – 2022 LE HANGAR – Nantes – 2022 LE HANGAR – Nantes – 2022 LE HANGAR – Nantes – 2022 LE HANGAR – Nantes – 2022

PONT DE L’ARCHE SÈCHE Sabrina Lucas propose à la Ville de Nantes d’embellir le Pont de l’Arche Sèche, situé dans le centre-ville de Nantes. Sabrina Lucas convie Soemone, un artiste issu de la peinture urbaine. Il réalise de nombreux projets dans l’espace public, des bâtiments ou des lieux abandonnés qu’il aime recouvrir le plus souvent dans leur globalité. Il réveille les lieux oubliés ou délaissés pour leur offrir une nouvelle histoire. Cette œuvre est pensée pour offrir une respiration dans la ville. La genèse et l’inspiration première de ce projet viennent de l’histoire de la rue de l’Arche Sèche qui fut tracée à l’emplacement des anciennes douves de l’église St Nicolas. Au XIIIe siècle, Guy de Thouars, Gouverneur du Duché de Bretagne, fait creuser un fossé, qui devait se remplir d’eau, afin de renforcer la protection du port de Nantes. Pour la réalisation de cette peinture murale, Soemone s’associe à l’artiste Wide avec qui il réalise régulièrement des œuvres monumentales. Leurs pratiques sont à la fois complémentaires et diamétralement opposées. Soemone joue avec le mouvement, la matière et le lâcher prise. Wide aime travailler la régularité et le linéaire, il est influencé par les trames numériques. WIDE – Nantes – 2021 WIDE – Nantes – 2021 WIDE – Nantes – 2021 WIDE – Nantes – 2021 WIDE – Nantes – 2021 WIDE – Nantes – 2021 WIDE – Nantes – 2021

PAIMBOEUF LA MÉDUSE À la demande de l’association 13Arts, Wide et Persu se sont rendus à Paimboeuf pour peindre 3 fresques sur le thème du patrimoine local industriel et maritime. Sur les murs du Hangar, lieu reconverti en salle d’exposition, ils y ont reproduit une gravure d’époque, “remixée” avec leurs styles plus actuels. On y voit la construction de la frégate La Méduse, en 1810, bateau qui inspira de par son destin tragique le célèbre tableau Le Radeau De La Méduse. Sur un second mur est représenté son concepteur Jean-Noël Sané, aux côtés d’un schéma du bateau. Une centaine de mètres plus loin dans le passage des Acadiens, 2 murs se font face, ornementés de fresques représentant les usines Kuhlmann et ACP, agrémentées de plantes locales, l’Angélique des Estuaires et la Gratiola. Enfin, sous le préau de l’espace culturel Georges Brassens, ils ont peint encore 2 murs avec une nouvelle fois l’usine Kuhlmann – fervents peintres de lieux abandonnés, Wide et Persu ont été très inspirés par cette usine à l’entrée de la ville – et un portrait de Pierre Chevry, directeur de ladite usine, résistant pendant la guerre et mort en déportation pour avoir saboté la production de son usine sous l’occupation et s’être rendu pour épargner ses employés. Photos ©Elodie Ponsaud WIDE – PERSU – Paimboeuf – 2021 WIDE – PERSU – Paimboeuf – 2021 WIDE – PERSU – Paimboeuf – 2021 WIDE – PERSU – Paimboeuf – 2021 WIDE – PERSU – Paimboeuf – 2021 WIDE – PERSU – Paimboeuf – 2021 WIDE – PERSU – Paimboeuf – 2021 WIDE – PERSU – Paimboeuf – 2021 WIDE – PERSU – Paimboeuf – 2021 WIDE – PERSU – Paimboeuf – 2021 WIDE – PERSU – Paimboeuf – 2021 WIDE – PERSU – Paimboeuf – 2021 WIDE – PERSU – Paimboeuf – 2021

BAGNOLES-DE-L’ORNE BAGNOLES DE L’ORNE Le street art s’invite dans les rues de Bagnoles, plus précisément sur les marches de l’église du Sacré-Cœur. Une œuvre monumentale Cette œuvre unique est une ascension, presque une danse où tour à tour l’animal est figure humaine et l’homme un animal, entre abstraction et figuration. D’apparence brute et naïve, cette envolée parmi les étoiles vers la lune, où s’animent des silhouettes parfois étranges et écorchées, est poétique, harmonieuse, triste et gaie. Un imaginaire oscillant entre extravagance naïve et noirceur traduit par un traité à la fois délicat et dur.Cette peinture collective est une anamorphose étalée sur les 76 marches de l’escalier, et dont les nombreux détails s’alignent d’un seul point de vue pour recomposer l’œuvre dans son ensemble. Bagnoles de l'Orne Collectif 100 Pression Bagnoles de l'Orne Bagnoles de l'Orne Bagnoles de l'Orne Bagnoles de l'Orne Bagnoles de l'Orne